La manifestation a démarré à 11h de Centre 2. Elle a rassemblé près de 10 000 personnes.
Des organisations unies dans un même combat. En banderole de tête, on trouvait réunies plusieurs organisations syndicales : CGT, FO, Solidaires, FSU, OSE, UNEF.
Des centaines de jeunes ont manifesté. Derrière la banderole de tête de toutes les organisations suivait un cortège d’environ 1000 à 1200 jeunes : des lycéens et étudiants mais aussi de jeunes travailleurs.
Le mur du mépris. La colère des jeunes s’est exprimée devant la préfecture par la construction d’un "mur du dialogue social", un véritable symbole des rapports entre le gouvernement et la société, en particulier la jeunesse.
La FSU demande le retrait de l’avant-projet. Si ce texte était adopté, il modifierait profondément le droit du travail et les garanties des salariés et serait préjudiciable aussi à la jeunesse. L’urgence n’est pas de détricoter le Code du travail mais de travailler au développement de l’emploi et de lutter contre le chômage. Pour cela il faut aller plus loin dans le développement et l’amélioration des formations des salariés, des chômeurs et des jeunes pour leur donner confiance en l’avenir.
Les organisations syndicales ont lancé dès le 31 mars un nouvel appel à 2 journées de mobilisation dès cette semaine.
A Saint-Étienne, rendez-vous :
mardi 5 avril à partir de 17h Place Jean Jaurès : animations musicales, prises de parole, décryptage de la loi...
samedi 9 avril : manifestation - départ à 10h de la Bourse du Travail.